Nazis et collabos.

Nazis et collabos.

CARL OBERG ET LES DEPORTATIONS EN FRANCE.

 

Carl Oberg adhéra au parti nazi et à la SS en 1931. Il occupa divers postes à responsabilité avant d'être nommé, en mai 1942, comme commandant des polices allemandes et de la SS en France. Chargé de la question juive, il rendit le port de l'étoile jaune obligatoire et il va déporter plus de 100 000 juifs vers les camps d'extermination en Pologne.

Après la guerre, il fut arrêté et condamné à mort par la justice française. Incarcéré à la prison de Mulhouse, sa peine fut commuée en prison à vie. En 1962, il fut libéré, dans le cadre du rapprochement franco-allemand. Il meurt 3 ans plus tard.

 


02/04/2017
0 Poster un commentaire

WERNER BEST, JURISTE DU REICH.

 

Werner Best est l'archétype de l'intectuel qui travailla pour la machine de guerre nazie, selon l'expression de Christian Ingrao.

Docteur en droit dans la célèbre université d'Heidelberg, il intégra la SS en 1931 et fut soupçonné de planifier un coup d'Etat pour établir un régime répressif. Lors de son procès, en 1932, il fut acquitté. En 1933, Himmler le nomma comme adjoint de Reinhard Heydrich, pour réorganiser les polices d'Allemagne du sud. Il fut un des piliers de la Nuit des Longs Couteaux qui élimina la SA de Röhm, en 1934. Les conceptions répressives de Best furent renforcées par la constitution, en 1936, de la SIPO, qui unit sous un même commandement les différentes polices, dont la Gestapo et la Kripo. En 1939, il est nommé à la tête du chef du personnel de la SS et de la police. Puis, il est nommé à Paris, en 1940, comme chef de l'administration militaire et, dans ce cadre, il organisa les déportations vers les camps d'extermination de juifs et de résistants, jusqu'en 1942, ce qui lui valut le surnom de "Boucher de Paris". En 1942, il est nommé plénipotentiaire du Reich au Danemark, poste qu'il garda jusqu'en 1945.

Après guerre, il fut condamné à mort par les justices danoise et allemande, mais fut libéré en 1951. Par la suite, il conseilla les anciens cadres de la Gestapo et de la SS pour forger une ligne de défense contre les poursuites, en arguant que l'objectif génocidaire du régime nazi n'était pas connu par les fonctionnaires. Il eut une activité de conseil auprès de grandes entreprises allemandes et même auprès du Ministère des Affaires Etrangères de la RFA. Il décéda en 1989.

 


02/04/2017
0 Poster un commentaire

BRUNO STRECKENBACH, LE GESTIONNAIRE DES EINSATZGRUPPEN.

 

Bruno Streckenbach est policier lorsque les nazis arrivent au pouvoir. Naturellement, il entra dans la Gestapo, en 1933. En 1939, il commandait l'Einsatzgruppe 1, chargé d'éliminer les juifs et les élites polonaises dans la région de Cracovie, où 3500 cadres polonais furent exécutés. En janvier 1941, il est nommé dans l'administration centrale de la SS, à Berlin, et il est chargé de constituer les Einsatzgruppen, qui devront exterminer les juifs soviétiques après le déclenchement de l'opération Barbarossa, en juin 1941. Le 20 juin 1941, il est présent lors de la réunion des commandants des 4 Einsatzgruppen, à Pretzsch, pour donner les dernières directives concernant les objectifs génocidaires en URSS. A partir de 1942, il rejoint une unité de Waffen SS et combattit sur le front de l'Est dans la 8eme division SS de Cavalerie Florian Geyer et dans la 19eme division SS de grenadiers. Capturé par les soviétiques, il est condamné à 25 ans de prison, mais est libéré en 1955, après la mort de Staline. Poursuivi par la justice allemande dans les années 70, les charges contre lui sont abandonnées à cause de santé précaire. Il décéde en 1977.

 


02/04/2017
0 Poster un commentaire

MAXIMILIAN GRABNER, LE BOURREAU DU BLOCK 11.

 

Maximilian Grabner adhéra au parti nazi en 1932 et intégra la SS en 1938. En juin 1940, il est nommé chef de la section politique à Auschwitz jusqu'en novembre 1943 où il fut démis de ses fonctions pour vol et corruption. Chargé de la sécurité du camp, il tortura sans compter les déportés dans le Block 11.

Arrêté par les alliés en 1945, il fut extradé en Pologne. Il fut jugé à Cracovie, en 1947, reconnut avoir participé à l'assassinat de 3 millions de personnes. Condamné à mort, il fut pendu le 28 janvier 1948.

 

 

 

 


02/04/2017
0 Poster un commentaire

JOHANN PAUL KREMER, MEDECIN D'AUSCHWITZ.

 

 Professeur d'anatomie avant-guerre, Johann Paul Kermer fut médecin à Auschwitz d'août à novembre 1942 où il participa à des expériences médicales sur les détenus. Arrêté et extradé en Pologne, après la guerre, il fut condamné à mort par un tribunal polonais, à Cracovie, en 1947. Il fut libéré en 1958 et repartit vivre en Allemagne de l'Ouest.

Christian Benardac a écrit un livre sur les "Médecins maudits", en 1967.

 


02/04/2017
0 Poster un commentaire